Ce projet ambitieux Zero Emission Valley, initié et porté par la Région Auvergne Rhône Alpes, permettra le déploiement à court terme (2023), sur les métropoles de Lyon, Grenoble ou encore Saint-Étienne, de :

• 20 stations hydrogène,
• 15 électrolyseurs,
• Et 1000 véhicules ; soit 25 % des objectifs de véhicules annoncés dans le plan national hydrogène.

Auvergne Rhône Alpes – qui concentre 80 % des acteurs de la filière hydrogène – ambitionne ainsi de devenir l’une des principales terres d’innovation européennes en matière de mobilité propre ; tout en offrant une réponse commune aux grands enjeux contemporains :

• Enjeu environnemental : produit par électrolyse à partir d’électricité de source renouvelable, l’hydrogène est une énergie propre. Rappelons que les véhicules à hydrogène ont pour particularité de n’émettre qu’un peu de vapeur d’eau. Dits « zéro émission », ils ne rejettent aucune particule polluante ni CO2 dans l’atmosphère et contribuent pleinement à la lutte contre le réchauffement climatique et à la préservation de la santé publique.
• Enjeu économique : la filière hydrogène participe à la réindustrialisation des territoires, à la création de valeur et d’emplois au cœur des régions. Sans oublier que la massification de ces technologies va rendre possible une réduction drastique des coûts d’acquisition (véhicules, stations, électrolyseurs) et accentuer la compétitivité des énergies propres par rapport aux énergies fossiles.
• Enjeu sociétal : l’essor de cette filière d’excellence est accompagné d’une montée en compétences certaine, et de création d’emplois au cœur des territoires. La décarbonation des usages de la mobilité, mais aussi de l’industrie et de l’énergie, rendue possible grâce à l’hydrogène participe également à l’amélioration de la qualité de l’air, donc de la qualité de vie des citoyens, et contribue à la préservation de la santé publique.

Pour la Métropole de Grenoble, ZEV s’inscrit tout naturellement dans la démarche « zone à faibles émissions » et est complémentaire aux initiatives déjà en œuvre qui visent à améliorer la qualité de l’air en milieu urbain.

La mise en œuvre de ce programme est soutenue par un part public – privé, et co-financé par des fonds européens.