“Pile à combustible, avenir de l’automobile ?”
La semaine dernière, le Figaro consacrait une pleine page à la mobilité hydrogène intitulée : « pile à combustible, avenir de l’automobile ? ».
Retour sur les enseignements clés de cet article, réalisé avec la contribution de Pascal MAUBERGER, Président de l’Afhypac et PDG de McPhy, qui y partage sa vision de l’hydrogène #CleanEnergy au service de la mobilité propre.
Luttons contre les idées reçues
“Un plein d’hydrogène effectué en 3 à 4 minutes permet de rouler 500 à 600 km.”
Après les « dieselgate » à répétition, les lois de transition énergétique et autres accords climats, et les dernières annonces en date des grandes puissances qui souhaitent bannir les véhicules diesel et essence, la question semble légitime … et la réponse toute trouvée !
Si cette technologie n’est pas (encore) démocratisée, il convient de rappeler que la voiture électrique à hydrogène roule dans le monde entier et a déjà parcouru des millions de kilomètres. Ce sont ainsi 2 500 véhicules « fuel cell » (équipés de pile à combustible) qui ont été vendus dans le monde en 2016. Et la croissance de la courbe va en s’accélérant.
Comme le rappelle Pascal MAUBERGER, pour l’usager « l’utilisation des voitures à pile à combustible est très similaire à celle utilisant les moteurs thermiques ».
Un plein d’hydrogène effectué en 3 à 4 minutes permet en effet de rouler 500 à 600 km. L’innovation, et pas des moindres, est que le véhicule à hydrogène a pour particularité de ne rejeter dans l’atmosphère qu’un peu de vapeur d’eau.
Les énergies renouvelables : facteur clé de succès de la mobilité hydrogène
Les technologies existent. L’heure est désormais à leur industrialisation qui permettra de relever les deux défis majeurs du secteur : la rationalisation des prix des voitures et la densification du réseau de stations hydrogène, encore embryonnaire (une vingtaine actuellement en service en France).
Dernier point, et pas des moindres : la mobilité hydrogène représente également un moyen de stocker l’électricité de source renouvelable. Ces excédents d’énergie propre (à coût maîtrisé) peuvent ainsi être valorisés et apporter une solution concrète à l’intermittence des énergies renouvelables ; tout en participant à la flexibilité et à l’équilibre des réseaux électriques.
Dans cette équation, les énergies renouvelables apparaissent comme une réponse à forte valeur ajoutée.
Preuve que le sujet est d’actualité ? Il faisait écho à deux autres nouvelles en une des supplément Figaro du même jour : l’ouverture du salon de Francfort qui « fait la part belle à l’électromobilité » ; et un article sur la Chine qui « prépare le big bang de la voiture propre » en annonçant la fin des véhicules thermiques d’ici à 2040.
Article à lire sur le site du Figaro (édition réservée aux abonnés).