Avec la création d’une « vallée de l’hydrogène » centrée sur Sines, GreenH2Atlantic contribuera de manière significative aux objectifs de durabilité de la région et du Portugal et apportera une contribution importante à la feuille de route énergétique européenne.

Sous le nom de GreenH2Atlantic, un consortium de 13 entreprises et de partenaires issus du secteur de la recherche a été sélectionné par la Commission Européenne dans le cadre du Green Deal pour développer un pôle de production d’hydrogène renouvelable à l’échelle de 100 MW à Sines, au Portugal.

Le consortium soutenant ce projet est composé de McPhy et des sociétés telles que EDP, Galp, ENGIE, Bondalti, Martifer, Vestas Systems A/S et Efacec, et des partenaires académiques et de recherche tels que l’ISQ, l’INESC-TEC, le DLR et CEA, en complément d’un cluster public-privé, Axelera.

GreenH2Atlantic était l’un des trois projets sélectionnés par l’appel Horizon 2020 – Green Deal pour démontrer la viabilité de la production d’hydrogène vert à une échelle sans précédent.

La subvention de 30 millions d’euros contribuera à financer la construction de la plateforme de production d’hydrogène, localisée sur le site de la centrale thermoélectrique de Sines. La construction devrait débuter en 2024 et l’exploitation devrait démarrer en 2026, sous réserve de l’obtention des autorisations nécessaires auprès des autorités.

McPhy a été sélectionné comme partenaire privilégié (“preferred partner”), avec sa technologie d’électrolyse innovante « Augmented McLyzer » qui permettra de convertir l’électricité verte par électrolyse en plus de 41 tonnes d’hydrogène propre par jour. Cet électrolyseur de 100 MW sera composé de modules de 16 MW innovants, évolutifs et à cycle rapide conçus, fabriqués et intégrés par McPhy. La plateforme d’électrolyse doit fournir de l’hydrogène vert pour des usages industriels (raffinerie) et énergétiques (injection dans le réseau de gaz), renforçant ainsi le lien entre les énergies renouvelables et les applications industrielles, de mobilité et d’énergie.

L’hydrogène bas-carbone est appelé à devenir l’un des piliers de la croissance économique, car celui-ci constitue un vecteur énergétique décisif dans le processus de décarbonation des principaux secteurs de l’économie. Ce projet permettra la reconversion industrielle d’une ancienne centrale thermoélectrique en un pôle innovant de production d’hydrogène renouvelable et créer une « vallée de l’hydrogène » à Sines. GreenH2Atlantic contribuera de manière significative aux objectifs de durabilité de la région et du Portugal en alignement avec les stratégies européennes de décarbonation et de transition énergétique.

Récemment, en décembre 2022, le projet GreenH2Atlantic a obtenu le statut PIN (Potential National Interest).

Le projet, dont les objectifs principaux sont de construire et d’exploiter un démonstrateur Power to Gas avec méthanation, captage et valorisation du CO₂, est coordonné par GRTgaz.

McPhy fournit les équipements de production d’hydrogène pour une une puissance 1 MW composé d’un électrolyseur alcalin 0,5 MW et d’un électrolyseur PEM 0,5 MW, Jupier 1000 est le seul projet qui permettra, à moyen terme, de tester en condition et à échelle réelles les performances ces 2 technologies d’électrolyse.

Véritables piliers du projet, les électrolyseurs McPhy transformeront les surplus d’électricité d’origine renouvelable en hydrogène. Cet hydrogène propre sera injecté dans le réseau de gaz naturel directement ou après sa transformation en méthane, principal constituant du gaz naturel.

Jupiter 1000 est le premier projet français de Power to Gas qui vise au stockage d’électricité renouvelable par injection d’hydrogène et de méthane de synthèse dans le réseau de transport de gaz.

« Après la centrale hybride de Prenzlau en Allemagne qui a été mise en service en novembre 2014, nous fournirons la technologie d’électrolyse qui produira à Fos-sur-Mer de l’hydrogène issu d’électricité renouvelable. Ce projet est une première étape pour lancer le Power to Gas en France. Cette filière a déjà montré dans d’autres pays son efficacité pour contribuer à la construction des nouveaux modèles nécessaires à la transition énergétique », conclut Pascal Mauberger, Président Directeur Général de McPhy.

McPhy propose des solutions sur mesure permettant d’assurer l’équilibre entre l’offre et la demande d’énergie dans les réseaux de la province chinoise du Hebei.

Le système livré à la province du Hebei est un équipement compact de génération d’hydrogène de 4 MW incluant deux modules McLyzer 400, les transformateurs, l’électronique de puissance, une unité de purification et séchage et un module de stockage sous forme solide, initiant au cœur de la Chine une chaîne complète de valorisation des surplus d’électricité d’origine renouvelable.

Le système McPhy permet de transformer en hydrogène propre et de stocker les surplus de l’électricité renouvelable produite par un parc éolien de 200 MW. Ce projet représente une référence majeure pour McPhy qui confirme sa capacité d’exécution de projets de conversion massive d’énergies renouvelables en hydrogène destiné à être injecté dans les réseaux ou utilisé en tant que matière première, ainsi que sa capacité à piloter de grands projets d’envergure internationale.

Parfaitement adaptés à la variabilité des énergies renouvelables, les électrolyseurs à réponse rapide McLyzer offrent aux énergéticiens une solution pertinente pour assurer la stabilité des réseaux électriques.

Ce projet apporte une réponse aux problématiques de stockage liées aux énergies renouvelables, par nature intermittentes.

« Ce projet contribuera à valoriser les surplus d’électricité d’origine renouvelable en Allemagne, n° 2 de l’énergie renouvelable dans le monde »

L’équipement de production d’hydrogène de 6 MW qui permet d’extraire l’hydrogène de l’eau grâce à des surplus d’électricité d’origine renouvelable est l’élément clé de la centrale de production d’e-gaz d’Audi.

L’hydrogène est extrait via trois électrolyseurs alcalins, en configuration 6 MW, puis combiné à du dioxyde de carbone (CO₂) pour produire du méthane synthétique (CH4), l’e-gaz Audi. Pratiquement identique au gaz naturel, l’e-gaz Audi est acheminé par les réseaux de gaz naturel existant en Allemagne jusqu’aux stations-services délivrant du gaz naturel compressé (CNG) pour l’Audi A3 g-tron.

Audi peut produire jusqu’à 1.000 tonnes d’e-gaz par an en transformant quelques 2.800 tonnes de CO₂, ce qui correspond au volume de CO₂ absorbé par une forêt de 220.000 hêtres en un an.

A proximité de l’aéroport de Berlin, au cœur d’une station opérée par Total, le projet H2ber réunit McPhy et ses partenaires pour une véritable chaine de l’hydrogène vert.

En connexion directe avec un parc éolien, nos électrolyseurs produisent de l’hydrogène vert.
Cette énergie propre est ensuite stockée sous forme solide grâce à une solution McPhy configurée sur une base de 100 kg par jour, et se destine à des applications de mobilité (station de recharge hydrogène pour bus et voitures) et de cogénération (fourniture d’électricité ou chauffage à la centrale de notre partenaire 2G).

L’intérêt de ce projet est multiple :

• Produire un carburant zéro émission pour des voitures ou bus roulant à hydrogène et/ou alimenter d’autres stations hydrogène
• Réinjecter dans le réseau de gaz naturel ou sur le réseau électrique l’énergie issue du surplus d’énergie renouvelable (éolienne)
• Optimiser un système soumis à de fortes contraintes d’alimentation électrique et mettant en jeux de nombreux éléments technologiques

L’objectif du projet : évaluer et valider la pertinence technique et économique de solutions énergétiques pour l’habitat utilisant un composé de gaz naturel et d’hydrogène.

Lancé en 2014, GRHYD est un projet d’injection d’hydrogène dans le réseau de distribution de gaz naturel du territoire afin de répondre aux besoins des habitants du nouveau quartier de Cappelle-la-Grande en termes de chauffage, eau chaude et cuisson. Approximativement 100 logements sont alimentés par un mélange d’hydrogène et de gaz naturel, dans des proportions d’hydrogène variables et inférieures à 20 % en volume. L’objectif du projet étant d’évaluer et valider la pertinence technique et économique de solutions énergétiques pour l’habitat utilisant un composé de gaz naturel et d’hydrogène.

GRHYD est coordonné par ENGIE en lien avec 10 autres partenaires, il est soutenu par l’Etat dans le cadre du Programme d’investissements d’avenir opéré par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie), et labellisé par le pôle de compétitivité Tenerrdis.

Premier démonstrateur Power to Gas en France, GRHYD marque une étape de démonstration à grande échelle, qui est la transition nécessaire entre les expérimentations précédentes et l’ambition d’industrialisation future de ce processus.
Inaugurée en 2018, l’expérimentation a pris fin en 2020.